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Pourquoi se reposer vous rend parfois encore plus anxieuse ? (Et comment élargir votre capacité à vous apaiser)

  • Photo du rédacteur: Tifanny Trénaux
    Tifanny Trénaux
  • 18 juil.
  • 3 min de lecture


Vous êtes épuisée, vous avez juste envie de souffler... mais dès que vous vous posez, le cœur s’emballe, l’anxiété monte, les pensées tournent en boucle. Peut-être même que vous avez du mal à dormir, que votre corps reste tendu malgré la fatigue.Et vous vous demandez : « Pourquoi je n’arrive même pas à me reposer ?! »


Si vous vous reconnaissez, sachez que vous n’êtes pas seule. Dans mon travail de thérapeute psychocorporelle à Bordeaux et en ligne, je rencontre chaque semaine des personnes qui vivent exactement ça. Ce n’est ni une faiblesse, ni une fatalité : c’est une question de capacité du système nerveux, qui cherche à vous proteger !)


La "fenêtre de tolérance" : la clé pour comprendre votre anxiété

Le système nerveux autonome régule en permanence notre niveau d’activation. Il oscille entre :

  • un état d’activation saine (mobilisation)

  • un état de calme et de récupération (repos, sécurité)

  • et parfois des extrêmes : suractivation anxieuse, ou effondrement, figement, dissociation.

Ce que l’on appelle la "fenêtre de tolérance", c’est la zone dans laquelle votre système nerveux peut naviguer sans se dérégler. C’est là que vous vous sentez stable, connectée, en sécurité intérieure.


Mais quand on a vécu du stress chronique, un burn-out, de l’hypersensibilité, ou un traumatisme (même ancien), cette fenêtre peut devenir extrêmement étroite. Résultat : le moindre petit déclencheur vous fait passer en mode survie — même un moment de repos.



Se reposer peut devenir... menaçant


Se poser, ralentir, respirer… ce sont des états associés au repos. Mais si votre système nerveux ne perçoit pas la sécurité, il ne peut pas se permettre de lâcher prise. Il reste donc en alerte, même si vous êtes allongée dans votre lit.

C’est pour ça que vous ne pouvez pas forcer le calme. Parce qu’il ne s’agit pas de volonté ou de mental, mais de capacité physiologique à tolérer le retour au calme.



La régulation du système nerveux : plus qu’un simple "repos"


Ce qu’on veut faire en thérapie psychocorporelle, ce n’est pas seulement se détendre un peu sur l’instant.C’est réentraîner le système nerveux à élargir sa fenêtre de tolérance. À retrouver plus de capacité intérieure pour vivre des émotions, se reposer, affronter le quotidien sans basculer dans la survie.


On le fait à travers :

  • des pratiques d’exploration somatique (respiration, mouvement doux, toucher, interoception…)

  • un travail avec les parts de soi blessées ou protectrices (approche IFS)

  • des exercices de pleine conscience corporelle

  • des micro-pratiques pour réguler le stress, l’anxiété et la charge émotionnelle

  • la somatic experiencing


En ligne ou à Bordeaux : un accompagnement pour retrouver votre capacité d’apaisement


Que vous soyez en plein burn-out, que vous souffriez d’insomnies, d’anxiété chronique, de troubles digestifs liés au stress, ou d’un sentiment d’épuisement émotionnel : il est possible de retrouver de la stabilité intérieure, progressivement.

Je propose un accompagnement thérapeutique en visio (en ligne) ou en présentiel à Bordeaux pour vous aider à :

  • sortir des cercles vicieux de l’anxiété

  • retrouver un sommeil réparateur

  • élargir votre capacité à rester avec vous-même sans vous effondrer

  • construire une sécurité intérieure durable


Si vous souhaitez être accompagnée dans ce chemin, vous pouvez réserver une séance ou découvrir mes accompagnements ici :


 
 
 

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©2021 par Tifanny Trénaux.

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